Présentation de la commune

Présentation de la commune

Histoire de la commune de Saint-Paterne

La commune de Saint-Paterne a repris comme blason, les armoiries de la famille LE COUSTELLIER – Seigneur de Saint-Paterne dès le XIVème siècle.

A l’époque du néolithique, une hache découverte à Saint-Paterne atteste du passage de l’homme déjà à cette époque.
L’existence d’un peuplement et d’un sanctuaire datent vraisemblablement d’avant l’an mil, le vocable de la paroisse ainsi que les sépultures mises à jour, situant le peuplement en haut Moyen Âge, en liaison certainement avec un défrichement de la forêt de Perseigne qui borde Saint-Paterne.
En 1145, la commune semble alors aux mains des Seigneurs d’Ozé, puissante seigneurie de Saint-Paterne.
La paroisse de Saint-Gilles de la Plaine a été réunie à celle de notre ville en 1240. Au début du XVème siècle, la famille LE COUSTELLIER – Seigneurs d’Ozé – fait bâtir le manoir situé dans le bourg, très remanié par la suite.

L’économie de Saint-Paterne est jusqu’à la fin du XIXème siècle basée sur la céréaliculture. Une dizaine de métiers à tisser assureront une production vendue à Alençon. En outre, on exploite des carrières de calcaire, une briqueterie et un four à chaux.
La révolution donne un rôle administratif à la commune qui devient Chef Lieu de Canton en 1795.
En 1805, une partie de la commune – le faubourg de Montsort – est réunie à Alençon et un projet de transfert du Chef Lieu de Canton vers Oisseau-le-Petit est envisagé, projet qui échoue devant l’opposition des Saint-Paternais.

Les habitants de Saint-Paterne s'appellent les Saint-Paternais et étaient au nombre de 1.591 au recensement de 2007. La superficie de la commune était de 7.3 km².

Histoire de la commune de Le Chevain

L’église

Dès le 11ème siècle, un prieuré rattaché à l’abbaye de Perseigne s’élevait à l’ombre d’un oratoire devenu Église Saint Denis d’Ochevaing (puis du Chevain).

On trouve trace des seigneurs d’Ochevaing dès cette époque. La Seigneurie du Chevain perdura jusqu’à la Révolution.

En 1798, l’église fut vendue comme bien national, achetée par Madame D’Anthenaise veuve de Villeray. En 1816, elle en fait don à la commune à condition de rétablir le culte. Elle décéda en 1820 et fut inhumée dans le chœur de l’église désaffectée.

En 1827, sa fille Madame de Villeray, Veuve de Mr Du Bouvier du Hameau continua les démarches et restitua l’église à la commune. Une ordonnance royale autorise la donation. En 1845, bénédiction de l’église à nouveau lieu de culte.

Le château

Dans le grenier du château, sur une pièce de bois de la charpente, se trouve peinte la date de 1809.

Le château actuel fut construit sous l’empire par Madame Le Bouvier Duhameau. Il ne comportait que la partie centrale.

Son gendre Rousselin Corbeau de Saint Albin habitait Paris où il était avocat à la cour d’Appel. En 1818, il fait construire les 2 ailes du château.

Dernier blason de la famille Rousselin-Corbeau de Saint Albin, châtelains du Chevain.

Description : couronne de marquis, devise « nil nisi virtute : RIEN SANS COURAGE.

Le château est devenu mairie en 1960 et l’école a été accueillie en 1963.

Patrimoine religieux chevinois

Après avoir retrouvé et relu les Informations Municipales des années 1990-1995, qui racontent en plus des informations locales, l’histoire du Chevain un paragraphe attire l’attention du lecteur dans le numéro de novembre 1995 :

« M. Philippe de Saint-Albin, bibliothécaire de l'impératrice Eugénie, frère d'Hortensius, et de Mme Hortense de Saint-Albin, épouse de M. Jubinal, député et ami intime de l'empereur Napoléon III, avaient obtenu de sa majesté l'impératrice Eugénie, en don, 3 chapes en drap d'or ainsi qu'un ornement de drap d'or composé d'une chasuble, d'une étole, voile et d'une bourse de calice. Ces ornements portaient à la partie supérieure des chaperons et des chapes, les armes impériales brodées qui en indiquent l'origine. Ces trois chapes portent le cachet sur la doublure : "don de SM. l'Impératrice Eugénie"».

Un peu d’histoire du Chevain au 19ème :

Le château actuel fut construit sous l’Empire par Mme Le Bouvier Duhameau. Il ne comportait que la partie centrale (sur une pièce de bois de la charpente on trouve peinte la date de 1809). Sa fille : Hortense Céline Rousselin de Saint-Albin née Duhameau (Comtesse) (1817-1874) épouse en 1831 Hortensius Corbeau de St Albin(1805-1878). Il était avocat à la cour d’Appel de Paris. Il fut député de 1837 à 1849, a reçu la légion d’honneur. Il était poète, il a écrit des fables et un livre très remarqué, il est mort au château du Chevain le 25 février 1878.

Alexandre Rousselin Corbeau de Saint Albin, père d’Hortensius, de Philippe, et d’Hortense, fit construire les deux ailes du château du Chevain vers 1818. Il fut inhumé dans le caveau familial au Chevain en 1847.

Nous avons entrepris de savoir si ces chasubles et autres objets, offerts par Sa Majesté l’Impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, pouvaient être encore dans notre Eglise. Notre curiosité était grande ! Effectivement, après 150 ans, ils sont toujours là.

Nous avons fait appel à une conservatrice du conseil départemental de la Sarthe, afin d’avoir son avis sur l’authenticité de ces objets, Elle est venue constater et nous avons retrouvé les cachets sur la doublure de ces vêtements religieux.

Bien sur le temps a fait son œuvre. Une restauration pourrait être envisagée. Après recherches nous savons que de somptueux cadeaux de l’Impératrice ont été également offerts et restaurés par exemple en Alsace et en Bretagne.

Compte tenu de la valeur historique de ces objets, dans les prochains mois, une restauratrice textile viendra estimer le coût des travaux à réaliser pour une restauration.

Vestiges de la chapelle du Chevain

Une ancienne chapelle mortuaire, bénie le 12/05/1849 était le caveau familial de la famille Rousselin de Corbeau de Saint-Albin. Elle se trouvait à cette époque dans le parc du château du Chevain qui avait une superficie de 52 hectares 78 ares, (résidence de la famille). Ces vestiges se trouvent dans un pré maintenant privé, en bordure de la Sarthe.

Relevés vers la fin des années 1960, après violation de sépultures, les corps ont été déplacés dans un ossuaire dédié à la famille, au cimetière du Chevain. Sur la pierre tombale est inscrit simplement « famille de Saint-Albin ».

En 2018, après l’accord des propriétaires et des locataires du champ, 5 chevinois (dont 2 conseillers municipaux) ont fait des recherches dans les ruines de la chapelle. Ceci afin de connaître l’identité des personnes qui avaient été inhumées dans ce lieu. Dans les ruines, après le débroussaillage et malgré les pierres amoncelées, ils ont retrouvé 3 plaques gravées en marbre. Nous savons que 2 autres plaques probablement s’y trouvent encore.

En 2019, grâce à l’aide du locataire du terrain que nous remercions, ces 3 plaques gravées ont été ramenées au Chevain et déposées dans un local communal.

1ère plaque (enfant de 4 ans)

Épidémie de choléra en France en 1854

2ème plaque

(2ème enfant de cette famille : 37ans)

3ème plaque mère des 2 enfants

 (artiste peintre, œuvres au Musée du Luxembourg)

Jean Charles Antonin
De Saint Albin
Né à Paris le 8 janvier 1850

décédé le 26 juillet 1854

La nature sur lui versa tous ses trésors beauté grâces candeur, précoce intelligence de sa mère il était la joie et l’espérance
mais la fièvre implacable a brisé les ressorts de cette jeune vie… et le martyr succombe.
Alexandre Antonin sont unis dans la tombe.
victimes tous les deux d’un horrible trépas… Notre dernier enfant nous a quittés hélas !
Ange il a pris son vol pour rejoindre les anges. Là-haut du créateur, il chante les louanges ;
et nous sur cette terre il faut pleurer, souffrir ! et ne plus exister que de son souvenir !!
Sa mère, son père, ses frères et sa sœur désolés de sa perte : ils prient pour eux.

 

A la Mémoire….. (cassure) de Clémenti Charles Zéphirin CORBEAU De ST Albin né à Paris le 20 février 1834. Décédé à Paris le 20 février 1871. Il réunissait aux dons les plus heureux de l’esprit et de l’intelligence des sentiments plein de noblesse et de générosité ; rien n’égalait l’exquise délicatesse de son cœur.

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Sa famille et ses amis pleurent sa perte prématurée

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Tu n’es plus cher enfant ; ta force ta jeunesse, nous faisaient entrevoir un horizon plus beau mais si ta mère hélas est pleine de tristesse son tendre amour le suit au de la du tombeau

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Ton père et ta mère ne t’oublie…

(Cassure de la plaque)

 

ICI REPOSE :

Madame Céline Louise Alexandrine Lebouvier Duhameau Comtesse Hortensius de St Albin Née à Brives (Mayenne) le 21 janvier 1816

Décédée à Paris le 14 Avril 1874

La meilleure des épouses pendant 43 ans de parfaite union elle fut aussi la plus tendre, la plus dévouée des mères. D’une piété douce et fervente. Elle soutint courageusement les épreuves de la vie. Modèle de toutes les vertus rien chez elle n’altéra jamais la pureté ni la sérénité de son âme angélique artiste éminente…

(suite parfois illisible)

Et modeste elle a laissé des œuvres de talent  mais c’est surtout le souvenir de son exquise bonté qui restera gravé dans tous les cœurs.

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Ange retourne au Ciel elle prie pour le mari qu’elle a tant aimé et qui désolé de sa perte pour ses enfants et ses petits enfants qui furent l’objet de toutes ses pensées et de son constant amour

  • 1ère PLAQUE NON RETROUVEE

Hortensius Rousselin Corbeau de St Albin né à Ste Foy lès Lyon (Rhône) le 8/12/1805 mort au Château de Chevain (Sarthe) le 25/02/78 conseiller à la Cour d’Appel de Paris, Officier de la légion d’honneur…. Député de la Sarthe de 1837 à 1849. Il était poète, et il a écrit des fables et un livre très remarqué (source wikipedia)

C’était le mari de Céline Louise Alexandrine Lebouvier Duhameau Comtesse Hortensius de St Albin  (3ème plaque retrouvée) et le père des 2 enfants (1ère et 2ème plaque)

  • 2ème PLAQUE NON RETROUVEE

ALEXANDRE CHARLES ROUSSELIN COMTE DE CORBEAU DE SAINT ALBIN

Né en 1773 à Paris mort le 15/06/1847, et inhumé dans le caveau familial du château de Le Chevain. Il fut consul et ami de Napoléon III. C’était le père d’Hortensius (lère plaque non retrouvée)

Son prénom se trouve sur la plaque de l’enfant de 4 ans, Alexandre Antonin sont unis dans la tombe Victimes tous les deux d’un horrible trépas.

(source : http://histoire-bibliophilie.blogspot.com/2018/08/le-mysterieux-comte-de-saint-albin-1772.html)

Le saviez-vous, autrefois un pèlerinage existait dans notre commune. Un historien local raconte...
« Notre-Dame de la Quinte guérissez nos enfants »

Historique – Le culte de Sainte Anne connu à Saint-Denis du Chevain sous le nom de Notre-Dame de la Quinte se perd dans la nuit des temps.

Il est admis qu’une ancienne statue en bois comme les sculptaient nos pères vint au cours des ans à tomber de vétusté. La foi et les guérisons obtenues par son intercession, la dévotion que l’on y apportait et voulant maintenir ce culte, il advint qu’une âme pieuse en reconnaissance fit faire par un « imagier » d’Alençon, à la fin du XVIème ou commencement du XVIIème siècle la statue en pierre polychromée que nous voyons sur son autel. Cette statue sculptée sur un socle monolithe porte gravé en lettre d’or « Notre-Dame de la Quinte ».

Comme la plupart des anciennes statues, un grand voile la recouvre ; les pèlerins avec foi venaient jadis à pied et à jeun, souvent de fort loin, implorer la guérison de leurs petits enfants contre la coqueluche. Lorsque l’église du Chevain fut vendue comme Bien National le 25 Fructidor An VI (12 Septembre 1798, notre petite statue fut cachée, puis enterrée dans le sol de l’église pour la préserver de la profanation. Elle ne reprit sa place sur son autel qu’à la réouverture de l’église et au rétablissement du culte dans la paroisse le 15 Janvier 1827, après avoir ainsi passé la période révolutionnaire.

Il est attesté qu’au Chevain les enfants se trouvent préservés de cette malignité.

L.B.  (sacristain et historien)

Signification de quinte : type de toux survenant en particulier au cours de la coqueluche.

Commune de Saint-Paterne - Le Chevain

Saint-Paterne - Le Chevain est, depuis le 1er janvier 2017, une commune nouvelle française située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, d'une surface de 1 293 ha peuplée de 2 386 habitants.

Saint-Paterne - Le Chevain se situe à 3 kilomètres d’Alençon, à 22 kilomètres de Mamers et 55 kilomètres de Le Mans.
L'échangeur n° 19 de l'autoroute A28 allant d'Abbeville à A10 (Tours) et passant par Rouen est situé sur la commune de Saint-Paterne - Le Chevain.

Histoire de la création de la commune nouvelle

La commune est le maillon de proximité de la République auquel chacun est très attaché.

Les missions confiées aux élus municipaux sont multiples : Action sociale, Formation - enseignement, Culture - vie sociale - jeunesse - sports et loisirs, Aménagement du territoire - Infrastructures et transports, Environnement, Vie économique, Sécurité, Compétences régaliennes (au nom de l’État).

Pour répondre aux attentes de services des habitants, des moyens sont nécessaires. Rappelons qu’au titre de la participation au redressement des comptes publics, en 2016 l’État s'est désengagé financièrement par la baisse des dotations versées aux communes, ayant pour conséquence pour la commune de Saint-Paterne, une diminution de 50.000 € sur 3 ans de la dotation globale de fonctionnement versée à la commune. Autant d’argent qui n'aurait pas pu servir aux investissements futurs.

Également dans le même temps, l’État imposait aux communes des contraintes budgétaires supplémentaires au travers de l’obligation de mise en place des Temps Activités Périscolaires, des aménagements importants liés aux nouvelles normes (accessibilité des lieux publics) et bien d’autres.

Différentes études avaient démontré que si rien n'avait changé, les élus municipaux auraient été dans l’obligation de prendre rapidement des décisions contraignantes comme, par exemple, la diminution des investissements.

Parce que les élus n’ont pas voulu être confrontés à de tels choix, parce qu’ils ont refusé la fatalité, parce que l’intérêt général a toujours été leur seule préoccupation, parce qu’ils ont voulu conservé l’identité de votre lieu de vie, les élus des communes de Saint-Paterne et Le Chevain ont travaillé sur le projet de la création d’une commune nouvelle au 1er janvier 2017.

Ainsi le 31 mai 2016, les conseillers municipaux de Saint-Paterne et Le Chevain ont voté à la majorité la création de la commune nouvelle « Saint-Paterne - Le Chevain ».

Le patrimoine de Saint-Paterne - Le Chevain

  • Église de Saint-Paterne du XIIème au XIXème siècle :
  • Retable du Maître Autel de 1630
  • Vierge à l’enfant de 1630
  • Fonts Baptismaux fin du XVIIIème siècle
  • Ostensoir du XIXème siècle
  • Vitrail en grisaille seconde moitié du XIXème siècle
  • Chapelle de Saint-Gilles XIIème et XXème siècle :
  • Bois et peinture murale XVIIIème siècle
  • Histoire de Saint-Gilles Fin XIXème siècle
  • Château de Saint-Paterne du XVème siècle
  • Etc.